WWOOFING et réflexions : 26 juin au 08 juillet (Gisborne)

WWOOFING et réflexions : 26 juin au 08 juillet (Gisborne)

8 juillet 2020 1 Par L'Envol à Vélo

Présentation de nos hôtes

Nous sommes hébergés pour la première fois de notre périple en wwoofing « officiel ». Nos hôtes s’appellent Gill et Collin. Gill a grandi à Gisborne et à part quelques années passée à Auckland, elle a toujours vécu ici. Collin est un marin canadien qui a suivi son cœur à Gisborne avec Gill. Tous deux à la retraite ils ont acheté une propriété qui n’était ni plus ni moins qu’une prairie. Ils y ont fait construire une grande maison en bois et ont planté des centaines d’arbres natifs pour recréer une forêt sur l’ensemble de la propriété.
Leur voisin n’étant autre que le frère de Gill, c’est un projet qu’ils ont partagé et à deux propriétés, ils ont replanté l’équivalent de 4 hectares de forêt.


Nous avons eu le plaisir d’assister à un repas de famille lors des vacances scolaires



Leur propriété n’est pas qu’une grosse forêt touffue, mais un vrai havre de paix. Ils y ont construit des allées pour se promener et profiter de la faune qui s’y est installée. Le frère de Gill étant un mécène de l’école des beaux arts, on a découvert quelques œuvres disséminées le long du chemin.
Ils ont aussi de nombreux espaces potagers, arbres fruitiers, de multiples zones de compos et un grand poulailler avec 24 poules. Ainsi, une partie de ce que nous avons pu consommé venait de leur propre jardin ou de celui des voisin. Nous nous sommes donc régalés d’œufs frais, de fruits (citron, clémentine, pommes) et légumes (potiron et avocat).



L’ensemble de leur propriété est un paradis pour nos amis les oiseaux, et ils prennent soin d’eux. Ainsi, sur la terrasse ils ont installé deux supports pour y planter des fruits pour que nos amis les oiseaux puissent se régaler. Ainsi, au rythme des approvisionnement matinaux, nos voisins volants venaient se réapprovisionner. Instant magique pour nos réveils tout en douceur.




Nos activités

Le principe du wwoofing est le gîte et le couvert en échange de services.
Nous sommes arrivés sur Gisborne en même temps qu’une grande vague de pluie. Ainsi les premiers jours ni nos hôtes ni nous n’avions pas vraiment l’envie d’aller travailler dehors. Nous avons donc trouvé à nous occuper Antoine à repiquer des pousses et couper du petit bois à partir de palette pendant que Noëmi ponce des encadrement de fenêtre ayant souffert de l’humidité.

Puis le soleil est revenu et nous avons enfin pu explorer la propriété et mettre les mains dans la terre. Ainsi, nous avons rafraîchit un parterre de fraisiers et un parterre de kangaroo paw (tri des vieux pieds, aération du sol et replantage), épandu du compost sur un part terre de fleur récent où la terre s’était tassée et les bulbes ressortis suite aux grosses pluies. Notre dernier gros travail étant de nettoyer le fossé de drainage des eaux du haut de la propriété jusqu’en bas.



Mais pourquoi gisborne ?

Quand on regarde notre itinéraire c’est sûr que Gisborne n’est pas la direction à laquelle on s’attendrait.
Sauf que ce choix était intéressé puisque Alex et Nono, nos deux amis Lyonnais , y travaillent.
Cette côte ayant la réputation d’y faire bon vivre, nous avons donc cherché à n’être pas trop loin d’eux pour poser nos sacoches quelques temps en wwoofing et avons eu la chance de trouver dans la même ville.




Nous nous rapprochons du nord de l’île du nord et en ce début juillet, nous avons encore presque 3 mois de visas possible en Nouvelle Zélande. Nous faisons donc une pause de deux semaines en sachant que cela ne nous forcera pas à nous presser pour la suite. Cette pause est aussi l’occasion pour nous de refaire un point sur la « situation internationale » et définir tranquillement la suite de notre voyage.



Décision

Si vous avez suivis nos dernières péripéties, nous devions prendre un avion pour l’Alaska le 21 mai, mais celui-ci a été annulé. Notre plan était toujours de rejoindre le continent américain sans la partie Alaska et aller directement à Vancouver, pour voyager au Canada. Sauf que la frontière est toujours fermée et ne semble pas prête à rouvrir rapidement. Ça sera pour une prochaine fois !

Nous nous disons que nous sommes en Océanie et que nous devrions pouvoir continuer de voyager dans cette zone du monde où nous pensons ne jamais revenir car aux antipodes de la France.
On a forcément pensé à l’Australie, mais les frontières sont toujours fermées et le pays subit une recrudescence des cas et certaines villes sont replacées en confinement : chou blanc.
La Nouvelle Calédonie nous attirait également, mais même problème de frontière.

Il nous reste alors la possibilité de faire une demande de visa « vacances travail » à la Nouvelle Zélande qui nous permettrait de rester pour une année supplémentaire et d’attendre d’autres évolutions de la situation. Mais cette dernière solution signifie changer radicalement notre façon de voyager et nous avons le sentiment d’avoir déjà bien exploré la Nouvelle Zélande. Donc elle ne nous emballe donc pas vraiment non plus.

Ainsi, nous avons pris la décision de rentrer en France début septembre. Bien plus tôt que nous le pensions, mais cela semble être la solution la plus appropriée à la situation actuelle. Nous avons déjà eu la chance de voyager depuis bientôt un an et demi. Cependant, nous n’avons pas envie de faire un retour à l’aéroport que l’on trouverait plutôt brutal. Déjà que nous franchirons la frontière dans un avion…

Nous avons donc déjà planifié un tour de France pour clôturer cette aventure par la redécouverte de notre beau pays. Départ de Nice quelques jours seulement après le départ du tour de France, passage par les Pyrénées, Bordeaux, Limoges, Lyon, les Alpes, Besançon, Dijon et retour à notre point de départ à Rosoy à une date non définie pour le moment !